Vos serveurs Linux d’entreprise sont-ils aussi sécurisés que vous le pensez ? Pour beaucoup de PME, la réponse est malheureusement non – et ce n’est pas toujours visible jusqu’au jour où un incident survient.
👉 Comptes utilisateurs mal gérés – Par facilité, on voit souvent une PME laisser un compte “admin” partagé à toute l’équipe IT ou aux prestataires.
Conséquence : mot de passe diffusé un peu partout (parfois jamais changé), et aucune traçabilité. Qui a fait telle action à 15h ? Impossible de le savoir, tout le monde utilise le même login.
Sans parler d’un employé sortant qui connaît encore le mot de passe… Un principe de base en sécurité est d’avoir des comptes nominatifs pour chaque utilisateur, avec des droits appropriés, et de couper les accès dès qu’une personne quitte la société.
👉 Mots de passe trop faibles ou réutilisés – C’est humain : on choisit souvent des mots de passe simples (date de naissance, prénom des enfants…) et on tend à les recycler partout.
Dans une petite entreprise, ça signifie que le mot de passe de messagerie peut être le même que celui du serveur… Un vrai cadeau pour un attaquant.
47 % des PME admettent laisser leurs employés réutiliser leurs mots de passe pro sur des comptes perso, ce qui multiplie les chances de fuite.
La politique mots de passe doit être stricte : complexité, unicité, et idéalement un gestionnaire de mots de passe + du MFA (authentification multi-facteur). Oui, vos utilisateurs râleront un peu, mais vos données seront en sécurité.
👉 Absence de politique claire et de sensibilisation – Avez-vous un règlement écrit qui explique les bonnes pratiques IT dans votre entreprise ? (ex: interdiction d’installer des applis non approuvées, procédure en cas d’email suspect, règles d’accès aux données clients…).
Beaucoup de TPE/PME n’en ont pas. Le risque, c’est l’improvisation : chacun fait selon son bon sens, qui peut-être très variable. Exemple réel : un employé bien intentionné met en place un partage de fichiers entre collègues, mais il configure les permissions “ouvertes à tous” par ignorance – une porte d’entrée béante.
Une charte informatique et des formations courtes peuvent éviter ce genre de scénario en alignant tout le monde sur les mêmes règles. Rappelons-le, plus de 80 % des incidents de sécurité ont une composante humaine (erreur, négligence).
Investir un peu de temps dans la sensibilisation du personnel, c’est s’éviter de gros problèmes plus tard.
👉 Serveurs non mis à jour régulièrement – Linux est réputé stable… Mais cela ne veut pas dire qu’il faut ignorer les mises à jour ! Un serveur non patché depuis 3 ans, c’est un buffet ouvert pour les hackers.
Des failles critiques apparaissent chaque année (même sur Linux), et restent exploitables tant qu’on n’applique pas les correctifs. Les PME sans équipe dédiée oublient souvent ces mises à jour, ou repoussent par peur de “casser” quelque chose.

Chez Keepfort, nous rencontrons fréquemment des systèmes obsolètes lors d’audits sécurité. Notre conseil : planifiez des mises à jour mensuelles, et en cas d’appréhension, confiez cette tâche à un prestataire qui fera d’abord les tests sur une copie.
Ne pas patcher, c’est comme ne jamais réviser sa voiture – sauf qu’une cyber-panne peut vous coûter bien plus cher qu’une vidange 😉.
La bonne nouvelle, c’est que ces erreurs courantes ont des solutions abordables. En tant que PME, vous pouvez mettre en place des mesures simples (politiques, sauvegardes, monitoring) sans exploser votre budget, ou faire appel à une équipe externe pour vous accompagner.
N’attendez pas d’être la prochaine victime : 50 % des PME ont déjà subi une cyberattaque et beaucoup n’y survivent pas.
Prenez les devants en solidifiant vos pratiques IT dès aujourd’hui – vos clients, vos employés et votre tranquillité d’esprit vous en remercieront.
Conclusion
Les erreurs critiques sur un serveur Linux ne font pas de bruit. Et pourtant, elles peuvent coûter très cher.
🔐 Chez Keepfort, nous veillons à ce que vos services critiques, vos journaux système et vos processus soient sous contrôle, monitorés et protégés.
❓Et vous ? Avez-vous déjà subi un plantage inattendu ou une faille qui aurait pu être évitée par un audit simple ?
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